- dévalement
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⇒DÉVALEMENT, subst. masc.A.— Vieilli et littér. Action de dévaler; ce qui dévale, va en descendant. Elle [la pluie] tombait à pleins seaux. C'était (...) un énorme dévalement grondant (POURRAT, Gaspard, 1922, p. 215).B.— P. méton. Partie en pente (d'un terrain), pente. Les dévalements jaunes des terrains (GONCOURT, Journal, 1855, p. 199). Du haut des collines on dominait un dévalement qui conduisait à une large vallée (GIONO, Bonheur fou, 1957, p. 345).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. Début XIVe s. (De Martin Hapart, ms. B.N. fr. 12483 ds MONTAIGLON et RAYNAUD, Rec. de fabliaux, t. 2, p. 175), qualifié de « v. lang. » dep. Ac. Compl. 1842. Dér. du rad. de dévaler; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. :25.
dévalement [devalmɑ̃] n. m.ÉTYM. Déb. XIVe; de dévaler.❖♦ Vieux ou littéraire.1 Action de dévaler; état de ce qui est dévalé. || Un dévalement de terres.2 Pente qui dévale. ⇒ Dévalée.0 (…) au pied d'un petit dévalement et dans l'ombre d'un bouquet d'arbres énormes (…)Gide, le Retour du Tchad, in Souvenirs, Pl., p. 967.
Encyclopédie Universelle. 2012.